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Mon travail photographique interroge l’idée de temps et d’espace ou encore, d’espace-temps.
Ne considérons-nous pas que lorsque nous voyons une étoile, c’est ce moment précis où sa lumière percute notre rétine et que cet effet d’illusion nous amène à nous demander ce qu’elle est devenue depuis que ses photons l’ont quittée, il y a des milliards d’années-lumière, pour nous parvenir ?
D’un point de vue poétique, ma photographie est une odyssée des grandes inconnues de notre univers et des secrets qu’il renferme.
Par ses métaphores visuelles, elle invite le lecteur à s’évader dans cette immensité sidérale et à s’interroger sur la naissance du monde, de la lumière ou de la matière.
Elle suscite également, en chacun d’entre-nous, l’idée que notre vie n’est peut-être que le trait d’union d’une énergie qui vient de l’infini, nous traverse, et se propage indéfiniment vers ce même infini.
光 Hikari en japonais, c’est « lumière ».
Je trouve qu’il n’y avait pas mieux que cet idéogramme (ou Kanji) pour illustrer mon travail photographique car ce dernier n’évoque pas un mot constitué de lettres mais une forme visuelle qui exprime une idée.
L’étymologie de ce signe (光) et de sa graphie suggèrent une scène d’adoration de l’homme (儿) pour la lumière représentée par le feu (火). C’est pour cela que le Kanji 光 définit mieux ma photographie que le mot « lumière » car précisément, ma réflexion sur ce sujet pose la question de la relation entre l’être et la lumière.