URBEX, LIEUX ET ÉNERGIES

Le bateau fantôme de l’île de Koh Chang © Éric Petr, photographie janvier 2025

Je ne suis pas un photographe spécialiste de l’URBEX (Urban Exploration / Exploration Urbaine) mais je peux être attiré par certains sites où je ressens une énergie hors du commun et qui me pousse en ce cas à l’enregistrer pour en extraire visuellement sa trace, sa mémoire ou sa présence.
Je vais présenter ici deux récits photographiques dont l’un fut réalisé au fond de l’île de Koh Chang en Thaïlande, et l’autre, à Hashima, une île de Nagasaki au Japon.

Koh Chang, l’île aux éléphants et son Bateau Fantôme

Il s’agit d’un lieu investi par un milliardaire autochtone pour y créer un site hôtelier très original, mais bâti sur un emplacement sacré pour les Thaïlandais.

En Thaïlande, de nombreux lieux sont considérés comme sacrés : anciens cimetières, sites de culte… Pourtant, certains ont été réaménagés pour des projets immobiliers, comme l’aéroport de Bangkok Suvarnabhumi. Cependant, les plus prestigieux moines et prêtres bouddhistes prennent généralement soin de purifier ces lieux avant toute construction.

En quelque sorte, il s’agit d’une demande d’autorisation auprès des divinités afin d’éviter toute offense.

Bien entendu, si vous ne croyez pas en ces balivernes, je vous recommande d’arrêter immédiatement votre lecture, sous peine de perdre votre précieux temps.

Mais le site dont je vous parle, lui, n’a pas été purifié par les moines. Il est donc devenu maudit, et un sort y a été jeté.

Nous nous y sommes pourtant rendus et, bien que nous ayons prié à l’autel de Bouddha présent sur place, mon épouse, qui était l’investigatrice de cette épopée peu ordinaire, a eu un accident dès le lendemain, et s’est retrouvée privée de l’utilisation de ses deux bras dès le début du séjour. Rassurez-vous, pour 6 semaines seulement.

Mais l’histoire ne s’arrête pas là.
Nous étions accompagnés d’un couple d’amis, et eux aussi ont été blessés quelques jours plus tard : l’une au genou, l’autre au dos.

Beaucoup diront qu’il ne s’agit que d’une coïncidence. Personnellement, je ne crois ni au hasard ni à la malchance. La vie est bien plus complexe que cela.

Quoi qu’il en soit, ce lieu est imprégné d’une vibration très particulière que chacun peut ressentir. Et même si vous vous trouvez au bord de la plage, sous les cocotiers, une étrange énergie, presque indescriptible, vous saisit et vous donne le vertige.

Pour lire la suite de l’histoire et voir les photographies, c’est par ici ….

NIPPON JAPON & ÉTIQUETTE | BLOG

https://nipponjaponetiquette.blogspot.com/2025/01/thailande-koh-chang-l-aux-elephants-et.html


Gunkanjima, l’île fantôme © Éric Petr, photographie octobre 2023

Gunkanjima, le bateau de guerre et l’île fantôme de Hashima

Hashima est une île de Nagasaki, plus communément appelée Gunkanjima, en raison de la forme qu’elle évoque : celle d’un navire de guerre.
« Gunkan » signifie « navire de guerre », et « Shima » ou « Jima », désigne une île.

L’île fut un lieu d’extraction minière qui se développa à la fin du 19e siècle et dura jusqu’aux années 70.

Au fil du temps, l’exploitation de l’île attira de plus en plus de mineurs, puis leurs femmes et enfants, ainsi que d’autres professions nécessaires au bon fonctionnement de la mine. Dans les années 50, l’île devint une ville avec une densité de population incroyablement élevée, atteignant 85 000 habitants par km² !

Aujourd’hui abandonnée depuis près de 50 ans, exposée aux intempéries redoutables de la mer de Chine orientale et aux typhons fréquents et impitoyables, l’île s’est laissée envahir par la nature.

Récemment classée au patrimoine mondial de l’UNESCO, la ville minière n’est plus accessible pour des raisons de sécurité, mais des visites sont encore possibles en petits groupes restreints dans certaines parties de l’île autorisées.

Pour lire la suite de l’histoire l’île de Hashima et voir les photographies, c’est par ici ….

NIPPON JAPON & ÉTIQUETTE | BLOG

https://nipponjaponetiquette.blogspot.com/2024/08/gunkanjima-ile-de-hashima.html